Le regard habituel :
Des difficultés sont observées lors de l'identification des mots
- des confusions phonétiques, auditives ou visuelles ;
- des élisions, adjonctions ou inversions de lettres ;
- une lenteur dans le traitement des éléments lus.
- la dyslexie dysphonétique (ou dyslexie phonologique, ou dyslexie profonde) est une difficulté/impossibilité à convertir les graphèmes en phonèmes (procédure d'assemblage déficiente) ;
- la dyslexie dyséidétique (ou dyslexie lexicale, ou dyslexie de surface) est une difficulté à mémoriser la forme globale des mots (procédure d'adressage déficiente).
(nous reprenons les mêmes observations que nous complétons à la lumière des retournements.)
Des facilités sont observés lors de l'identification des mots :
et quelles facilités ?
La personne est-elle en fait, capable de voir à travers le mot, de faire danser les lettres et de rendre le mot vivant ?
C'est ainsi que LA devient AL (Allah ?)
que AR devient RA (dieu du soleil ?)
que LE devient EL (les Elohim ?)
que les lettres dansent et animent les mots d'un autre souffle.
Les mots sont-ils devenus des lettres mortes, qui ne dansent plus ?
Pouvons-nous laisser la dyslexie exister et les lettres renversées nous redonner une vie nouvelle ?
Est-ce la fonction de la dyslexie ?
On estime qu'elle touche de 8 à 12 % de la population !
Ces personnes sont naturellement attirées par la danse des lettres, redonner vie à la lettre, aux lettres et au sens littéral.
L'identification des mots est liée à notre capacité à nous identifier, à créer une identité solide et performante.
Mais ces personnes ne seraient-elles pas naturellement attirées par le processus de désidentification naturelle
dans le chemin de la quête (qui suis-je?)
Dans ses efforts pour écrire comme "tout le monde" (tout le demon...),
la personne dyslexique souffre de sa différence qui l'éloigne des hommes qui écrivent "droit".
La personne dyslexique peut vivre une double séparation :
avec les hommes et avec elle-même,
et peut expérimenter une grande solitude et vivre dans une vive incompréhension.
Et si l'inversion des lettres manifestait la volonté de l'âme à retourner en "Dieu"?
Faire le Retour...
"Retournez-vous" nous demande le Christ "et redevenez comme de petits enfants"...
Je peux vous témoigner, en tant qu'enseignante en maternelle,
que les enfants qui apprennent à écrire leur prénom font naturellement "danser" les lettres !
Inverser...opposé, contraire, tous ceux qui pratiquent le "Work" de Byron Katie
n'ont-ils pas observer la magie de l'inversion pour comprendre l'incompris ?
Excellente inversion qui manifeste une autre réalité aussi vraie, voire plus vraie.
Seule "l'ondulation de votre cœur" peut vous indiquer la vérité.
A chacun de ressentir ce qui est vrai...
Ne serait-ce pas tant les mots que les personnes dyslexiques identifient difficilement,
mais bien plus les silences, le Silence?
La personne dyslexique, cherche-t-elle à faire parler les silences, le silence ?
Le silence est défini comme l'absence de tout bruit, toute agitation.
La personne dyslexique a-t-elle dans son histoire, ses gènes,
une expérience difficile du silence :
Le silence serait-il bruyant et agité,
alors les lettres font du bruit et s'agitent !
Qu'entendent donc les personnes dyslexiques dans le silence ?
Et si ce qui est observé comme
"des confusions phonétiques, auditives ou visuelles"
était un silence, habité par des sons et des visions plus ou moins confortables,
le plus souvent incompris car non expliqués
puisque n'ayant pas retenu l'attention des adultes autour de la personne dyslexique.
La personne dyslexique cherche-t-elle à s'unir au Créateur, à vivre en Lui ?
A-t-elle du mal à exister pour elle-même, à se re-con-naître
et donc elle peut oublier des lettres, en rajouter...
et exprime un désir de Retour en inversant le sens des lettres.
"une lenteur dans le traitement des éléments lus."
A la lumière de ce qui précède, pouvez-vous recevoir que
les personnes dyslexiques sont peut-être :
- rapides dans le traitement des éléments lus : vont-elles trop vite et manquent-t-elles d'attention à l'ordre des lettres
- lentes dans le traitement des éléments entendus (dans les silences...)
"impossibilité à convertir les graphèmes en phonèmes"
Et pourquoi ?
Thot, dieu des scribes |
devant le graphisme/la calligraphie du Nom de Dieu
et a-t-elle été incapable de le convertir en son ?
Le Nom imprononçable ?
Et pourquoi pas ?
Et quel silence est celui de "Dieu" ?
Ou y-a-il eu, plus tôt,...
Thot : Dieu des scribes et de la parole créatrice, et chargé de l'écriture et la lecture...
Y-a-il eu, plus tôt, une impossibilité à convertir les phonèmes en graphèmes :
les sons entendus dans le silence, un silence "bruyant"...
qu'a donc entendu la personne dyslexique dans "le silence" ?
et quel silence ?
Un "silence" familial ?
Une lourde histoire jamais exprimée ?
Un silence bruyant...
...un signal audio est considéré comme silencieux si son niveau sonore est en dessous de 40dB.
Que s'est-il passé dans l'enfance, dans le temps sans mots, une expérience peut-être pénible avec des sons bien au dessus de 40 décibels...
Ne serait-ce pas, plus tôt (Thot, encore lui ?), une difficulté à mémoriser la forme précise des mots (maux ?) ?
ou bien une difficulté à oublier la forme globale des mots (maux ?)
ou encore une difficulté à mémoriser la déformation globale des mots !
N'oublions plus que la personne dyslexique n'oublie pas Dieu !
Savons-nous écouter les silences ?
Sommes-nous dérangés par le silence ?
Il est des silences qui dérangent les lettres !
Tout est possible...
L'exercice du "Work" ouvre l'esprit au possible et au "vrai-semblable".
Avez-vous remarqué ?
A chacun de juger et de comprendre
pourquoi une affirmation quelle qu'elle soit nous semble fausse
et d'investiguer nos raisons une par une.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire